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vendredi 26 octobre 2012

Démocratie, où es-tu?


Tentative sans précédent de déstructuration de notre société, le « mariage pour tous » est aussi un étonnant révélateur des véritables relations de pouvoir qui structurent notre pays, et l’ensemble du monde occidental.
Promue par une micro minorité au sein d’une minorité, cette réforme bénéficie de l’appui de groupes de pression virulents et de la quasi-totalité des journalistes, à 95 % d’extrême-gauche, qui modèlent l’opinion. C’est peu me direz-vous, mais c’est assez pour ébranler l’un des derniers socles sur lequel reposait notre civilisation. Assez pour rayer de notre langue les mots de père et mère qui en ont fait la beauté et la richesse.
La leçon est donc claire : ceux qui  définissent ce que nous sommes et ce que nous voulons ne sont pas ceux qui ont été élus, à l’issue d’un processus tortueux et incertain, mais ceux qui animent, soir après soir, l’étrange lucarne, devant laquelle vont s’asseoir électeurs et élus. Suprême pouvoir que celui de mouler les consciences, décider quelle sera la réalité perçue par la Nation, d’en éliminer ce que l’on ne veut pas montrer, en martelant à l’infini ce que l’on juge important.
Ceux que l’on présente comme des hommes d’Etat ne sont souvent que de polis petits chiens, sachant bien parader, sur leurs pattes de derrière, dans l’espoir que les meneurs de leur théâtre d’ombres leur donnent un sucre, souvent en les faisant passer à l’antenne. Loin de chercher dans leur tête et dans leur cœur ce qui est bon pour nous, ils prennent position en pensant à leur « plan com », tristes feuilles mortes dont l’ambition est d’être dans le vent (G. Thibon).